Parmi les difficultés auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui, il y a celle de distinguer le vrai du faux dans de multiples débats autour de sujets comme le dérèglement climatique, l’effondrement de la biodiversité ou encore les polluants éternels. Y aurait-il vraiment des limites à ne pas dépasser, collectivement et individuellement ? Des limites à s’imposer ? Qui dit vrai entre les scientifiques, de présumés experts, les politiques, les citoyens… ? Comment s’y retrouver ?

Certaines conditions indispensables à la survie de l’humanité seraient-elles en péril ? Où sont les seuils qu’il ne faudrait pas dépasser, au risque de basculer vers un emballement bio-climatique dramatique ? Les « limites planétaires » seraient-elles une réalité indépassable et, si oui, quelles sont-elles ? Comment mieux articuler science et société ? De fait, l’interface entre science et société pose souvent question. Qu’aurait-on besoin de savoir, pour prendre de meilleures décisions ?

C’est l’un des défis auxquels a décidé de s’attaquer mon prochain invité, Nathanaël Wallenhorst, docteur en sciences de l’éducation, sciences de l’environnement et science politique, et professeur à la faculté d’éducation de l’Université catholique de l’Ouest dont il est le doyen.

Parmi les questions soulevées :

  • Qu’a-t-on besoin de comprendre sur l’état du monde, pour prendre de meilleures décisions ?
  • Que nous disent les scientifiques et pourquoi devrait-on les écouter, voire les croire ?
  • Certaines conditions indispensables à la survie de l’humanité seraient-elles en péril ? Lesquelles et pourquoi ?
  • Quels seraient les seuils à ne pas dépasser, au risque de basculer vers un emballement bio-climatique ?
  • Y a-t-il des limites planétaires et quelles sont-elles ?
  • Comment le monde politique et le grand public écoutent-ils les scientifiques et que font-ils de leurs avis ?
  • Comment cela devrait-il se passer pour obtenir de meilleures prises de décision ?
  • Que faudrait-il faire pour réorienter la trajectoire du système Terre et qu’entendez-vous par là ?
  • Et maintenant, que faisons-nous de tout cela ?

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